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Le poids économique et le rôle social de l’associatif en France : chiffres clés et tendances

 

Souvent perçu comme un acteur du lien social, le secteur associatif est pourtant un pilier de l’économie française. En France, les associations conjuguent impact social, création d’emplois et utilité collective. Les chiffres les plus récents du secteur associatif confirment leur rôle stratégique dans la vitalité économique et la cohésion du pays. 

Un acteur économique incontournable

Avec près de 1,6 million de structures actives, dont 90 % s’appuient sur le bénévolat, les associations constituent un tissu économique essentiel avec 153 600 établissements et 1,8 million de salarié·es1 

En 2020, les associations pèsent environ 3,5 % du PIB2, soit davantage que certains secteurs industriels traditionnels, et constituent souvent les premiers employeurs non marchands dans de nombreuses régions. 

Mais au-delà de ces chiffres, leur spécificité réside dans leur modèle : tous les bénéfices sont réinvestis dans la mission sociale. Cette logique de réinvestissement intégral garantit la pérennité des actions et la valeur collective créée localement. 

 

Un moteur de cohésion et d’innovation sociale

Loin de se résumer à une simple activité économique, le tissu associatif agit sur des leviers essentiels du lien social et complète l’action publique dans des domaines essentiels, tels que :  

la santé et le médico-social

l’éducation et la culture

l’insertion professionnelle

l’environnement et la solidarité internationale

Présentes sur le terrain, elles assurent un maillage territorial unique et interviennent souvent là où les services publics manquent de moyens. Elles agissent ainsi comme des partenaires de proximité, capables de concilier utilité collective et initiatives locales. 

Des emplois résilients malgré les tensions 

Au plus fort de la crise sanitaire, en 2020, le secteur associatif a enregistré une baisse régulière des emplois (un peu moins de 144 000). L’année suivante, en 2021, les emplois augmentent de +2% et se maintiennent en 2024.3 

Ces activités essentielles, portées par des besoins sociétaux en constante évolution, témoignent de la capacité d’adaptation du tissu associatif. Qu’il s’agisse d’accompagner les publics fragiles, de répondre à des urgences sociales ou de soutenir la transition écologique, les associations continuent de jouer un rôle moteur pour l’emploi local et la cohésion sociale. 

 

Vers de nouveaux modèles de financement

Les associations doivent composer avec des ressources limitées et des coûts croissants, ce qui les pousse à diversifier leurs financements (adhésions, partenariats privés, mécénat, dons, etc.). La crise sanitaire a toutefois rappelé leur dépendance aux acteurs publics, avec l’État, les départements, les régions et les communes comme partenaires incontournables. Cette combinaison de financements permet aux associations de poursuivre leurs missions sociales. 

Un levier d’avenir pour une économie durable

Les associations incarnent une économie du sens et de la proximité, capable de concilier emploi, innovation et solidarité. Elles prouvent qu’il est possible de faire vivre une activité économique sans logique de profit, en réinvestissant chaque euro au service de l’intérêt général. 

Des réseaux comme le Groupe SOS ou de grandes associations nationales illustrent cette capacité à conjuguer impact social, efficacité et durabilité. À travers leurs actions, les associations tracent les contours d’un modèle d’avenir : une économie humaine, inclusive et profondément ancrée dans les territoires. 

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