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Le secteur privé peut-il vraiment être solidaire ?

Cette question, paradoxale aux premiers abords, trouve sa réponse dans l’existence du secteur privé non lucratif, aussi appelé “secteur privé solidaire”. Ce modèle, à mi-chemin entre engagement social et efficacité économique, est la preuve que le secteur privé peut agir au service de l’intérêt général sans avoir pour objectif de générer du profit. Zoom sur le secteur privé solidaire, ses missions et ses acteurs. 

Le secteur privé solidaire : qu’est-ce que c’est ?

Le secteur privé solidaire, aussi appelé secteur privé non lucratif, c’est l’ensemble des organisations qui exercent des missions d’intérêt général et de service public, à destination des citoyens. Objectif : faire bénéficier à tous d’une offre de services publics complémentaire, à mi-chemin entre ce que proposent l’État et le service privé lucratif. 

Le secteur privé solidaire désigne des structures privées telles que des associations, des coopératives, des mutuelles ou encore des fondations. Bien que relevant du secteur privé, ces structures se distinguent par leur raison d’être sociale et leur gouvernance désintéressée. Concrètement, les bénéfices générés par leur activité sont réinvestis dans leurs missions. 

Ces organisations sont principalement présentes dans les domaines de la santé, du social, de l’éducation et de la solidarité. Elles permettent de combler des besoins non couverts par l’État ou le secteur public, et jugés peu ou pas rentables par le secteur privé lucratif.  

Le Groupe SOS agit aux côtés d’acteurs du secteur privé solidaire qui s’engagent pour l’intérêt commun. La FEHAP (Fédération des Établissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne) est la référence dans les domaines sanitaire, social et médico-social privés solidaires. 

 

Secteur privé et solidaire : deux termes compatibles

Le secteur privé solidaire se distingue par plusieurs caractéristiques :  

Sa finalité sociale : les objectifs sont tournés vers l’intérêt général comme l’accès à l’éducation, au soin ou encore l’inclusion sociale. 

Sa gouvernance désintéressée : les décisions qui pilotent la vie de la structure sont prises par un conseil d’administration bénévole ou par des entités participatives. Un système qui permet une gouvernance neutre, sans rechercher le profit ou l’enrichissement personnel. 

Le réinvestissement des bénéfices. Les excédents de trésorerie sont systématiquement réinvestis dans l’optimisation de l’offre et des services proposés aux citoyens. Ils peuvent aussi permettre de développer l’activité de la structure avec la création de nouveaux services. 

 

Le secteur privé à but non lucratif occupe une place majeure dans le tissu socio-économique français. En 2023, les associations et fondations de la solidarité et de la santé représentaient 58 % des effectifs salariés de l’ensemble du privé solidaire, soit environ 1 181 000 salariés1 

Malgré son importance, le secteur privé solidaire fait face à plusieurs défis, à commencer par le manque de reconnaissance institutionnelle. Malgré son rôle en faveur de l’intérêt général, les établissements privés solidaires bénéficient d’un soutien moins important que les établissements publics. 

En termes de financement, le secteur pâtit également d’un manque de fonds structurel, qui peut menacer la pérennité de certaines structures, ainsi que la qualité des services proposés.  

Dernier enjeu auxquels sont confrontés les acteurs du secteur privé solidaire ; le manque d’attractivité des métiers. Des pénuries de personnel, en particulier dans l’aide à domicile, rendent le secteur vulnérable et parfois moins compétitif que ses homologues du secteur public. 

 

Comment rendre le privé solidaire plus efficace ?

 Les défis du secteur privé solidaire

Pour aider le secteur privé solidaire à remplir ses missions essentielles, il doit bénéficier d’un meilleur soutien de la part des pouvoirs publics. Un soutien qui passe par la mise en place de financements adaptés, mais aussi par une meilleure intégration dans les politiques publiques. 

La valorisation des métiers doit également permettre de fidéliser les salariés et de lutter contre la précarisation des métiers et les pénuries sur certains postes. Cette valorisation se traduit par une amélioration des conditions de travail, et une rémunération plus attractive. 

Et la communication dans tout ça ? Investi de missions d’intérêt public, le secteur privé non lucratif souffre d’un manque de reconnaissance auprès du grand public. Une meilleure communication sur son fonctionnement, son rôle et ses actions permettront de valoriser son image et son attractivité. 

Bâtir un monde plus juste avec le Groupe SOS

Vous souhaitez vous engager en faveur de l’intérêt général et d’un monde plus égalitaire ? Le Groupe SOS s’engage jour après jour au service de la santé, de l’inclusion et de l’éducation de toutes et tous. Rejoignez-nous et trouvez le métier qui vous ressemble : avec plus 1000 établissements et services, vous trouverez forcément votre voie. Envie d’en savoir plus ? N’hésitez pas à consulter tous les métiers du Groupe SOS ainsi que nos offres d’emploi.