Parler de culture, au sein du Groupe SOS, c’est parler de lien, de mouvement, de cheminements, de récits, d’histoires et d’idées. Cette ligne directrice irrigue quotidiennement nos lieux, nos programmes d’accompagnement, nos médias et notre volonté de transmission des savoirs.
Pour le Groupe SOS, la culture permet en effet de voir loin, de stimuler les esprits et d’enchanter notre lecture du monde. Elle est nécessairement territorialisée et inscrite dans le respect des droits culturels comme axe de réflexion. La culture est celle des fiertés. Elle émerge, émarge, déroge, protège. Elle est le rêve éveillé de nos sociétés déboussolées pleines de bruit et de fureur. Elle est le poème qui empêche le bruit de tout assourdir. Elle donne, par le sensible, le cap. Elle est source d’accessibilité, de liberté et d’égalité.
Elle est donc utile, nécessaire, indispensable, essentielle.
Or nous avons conscience que la culture se déploie dans un environnement et un contexte particulièrement mouvants. Le secteur culturel est certes historiquement très soutenu par les fonds publics en France, ce qui est une chance extraordinaire mais peut aussi être un frein au développement de nouvelles initiatives ou d’actions hors cadre. Nous avons la conviction que ce modèle unique tend à faire persister des paradigmes qui nécessitent d’être interrogés et d’être désormais réinventés.
Force est de constater également que les politiques publiques très volontaristes visant à démocratiser l’accès à la culture ne fonctionnent pas : si elles accroissent l’exposition à la culture de celles et ceux y ayant déjà accès, elles peinent à toucher les nouveaux publics qu’elles ciblent pourtant.